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Un accident malgré ma conduite prudente, rédigé à la demande de la psychologue

Le samedi 21 septembre 2024 à 16 h 30, de nombreuses personnes se rendaient à l’église de Volmunster à la messe  de confirmation.    Quand je les ai vues, dans la rue du Moulin, aussitôt  j’ai roulé  au pas comme d’habitude.  A  la vue de la voiture qui barrait  la rue du Presbytère, je me suis arrêté sur le bas côté  de  la rue du Moulin près de la Poste. Je ne voyais pas ce qui se passait de l’autre côté de la voiture. Après le départ de la voiture noire, je mets le clignotant et  en prenant  la rue du Presbytère, ébloui par le soleil,  en roulant au pas, tout  à coup je constate que je passe sur quelque chose avec la roue arrière gauche. Je m’arrête aussitôt, et quand je sors de la voiture, il y a un attroupement  sur la route autour d’une personne.Tout de suite Claude Koeberlé me dit:  « Tu as renversé une  femme, parce que tu ...
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Paul Grüninger a sauvé 3 600 juifs

Il a sauvé 3 600 réfugiés juifs de la Shoah en falsifiant des documents. Capitaine Paul Grüninger La Suisse l’a arrêté, a détruit sa carrière et l’a laissé mourir dans la pauvreté. Il ne l’a jamais regretté. Saint-Gall, Suisse. Août 1938. Le capitaine Paul Grüninger se tenait à la frontière suisse et regardait arriver des familles terrifiées en provenance d’Autriche. Elles venaient à pied, en charrettes, emportant ce qu’elles pouvaient — des enfants agrippés à leurs parents, des grands-parents âgés peinant à suivre. C’étaient des Juifs fuyant les persécutions nazies. Ils étaient désespérés. La Suisse était leur dernier espoir. Mais la Suisse venait de fermer la porte. Le 19 août 1938, le gouvernement suisse émit un ordre : plus aucun réfugié juif. Les frontières étaient scellées. Toute personne arrivant après cette date serait refoulée — renvoyée en Autriche, sous contrôle nazi, vers une mort presque certaine. Paul Grüninger était le commandant de police du canton de Saint-Gall. Son tr...

La vunérabilité génère une force

D’un naturel pudique, je n’aime pas parler de moi, mais j’ai besoin de   me confier   avec tout ce que j’ai vécu.  (1997)      Après le décès de mon épouse Monique le 15 août 2005, je me suis retrouvé seul à la maison après 39 ans de vie commune. Ce fut pour moi une très dure épreuve. Il m'arrive souvent d'avoir l'envie de la  revoir. J'ai envie de g oûter  à nouveau  à tout ce qui  a tissé les nombreux  moments communs de nos existences et particulièrement durant  nos voyages et nos séjours au bord de la mer et dans les montagnes, m ais  aussi da ns notre maison conçue ensemble.  Même si le mot "voir" concerne maintenant les yeux du coeur, ce sont les seuls qui voient vraiment bien.      Nos   trois enfants, auxquels nous avons essayé de donner des racines et des ailes ont quitté la maison pour mener leur vie. Par contre, ils sont restés très proches. Je n’avais jamais imaginé de vivre seul à...