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Affichage des articles du avril, 2021

L’abbé François Goldschmitt, curé de Rech, a été un grand résistant

   A partir de 1941, de nombreux prisonniers  de guerre français, évadés des camps en Allemagne se présentaient en Moselle,  très souvent aux portes des presbytères. Ils y cherchaient une aide pour passer  clandestinement de la Moselle annexée pour gagner la Meurthe et Moselle, puis la France de l’intérieur. De plus des jeunes Mosellans ne voulant pas être incorporés de force ou ne pas participer au Service du Travail du Reich (R.A.D.) utilisaient les mêmes  filières. Plusieurs réseaux de passeurs s’étaient constitués avec des Lorrains courageux et désintéressés. Ils risquaient tous leur vie. La filière Sarralbe-Dieuze Sarralbe était devenu le relais d’un de ces réseaux, organisé secrètement avec le concours de l’abbé François Goldschmitt, curé de Dieuze et de sa soeur  Marie, occupant  le presbytère de Rech. Participaient également à ce réseau plusieurs autres prêtres comme le Père Joseph Haller, qui a remplacé  l’abbé Jean-Pierre Karp à Kerprich, ancien curé d’Ormersviller,  expulsé

Le retour des habitants dans le no man's land du Bitcherland en 1945 à 1950

    La destruction de la rue de Hottviller à Weiskirch Le bâtiment Jordy est resté en place, mais en face tout a été détruit. L’armée allemande a réalisé en novembre 1940 l’agrandissement du camp de Bitche. Pour cette raison,   elle a exproprié et expulsé dans le Saulnois et la région de Metz tous les habitants de 18 communes, environ 9 407 personnes.   Ainsi durant toute la guerre, entre Bitche et l’Allemagne c’était un véritable no man's land. Il servait de camp pour les grandes manoeuvres aux militaires allemands Ces villages ont été libérés les 16 et 17 mars 1945 par les Américains. La plupart des villages étaient détruits à plus de 85 %. Le retour de la majorité s’est réalisé en 1946.   Le retour retardé des habitants   Les premiers habitants, dont les maisons étaient habitables sont rentrés après le 8 mai   1945, et les autres ont dû attendre que les entreprises de travaux publics, rasent les maisons détruites avant de monter les baraques canadiennes. Afin d‘accélérer les r