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Affichage des articles du avril, 2020

Ils ont refusé l'incorporation de force, mais ont dû vivre cachés et la peur au ventre

Témoignages de deux insoumis, Jules Klein et Gérard Meyer fils de familles bannies   du Pays de VOLMUNSTER Jules Klein d’Ormersviller , qui avait perdu un frère au front, enrôlé de force dans l'armée allemande, n'a pas donné suite à la demande d'incorporation le 13 août 1943. Il a dû vivre caché et dans la peur jusqu'au 6 décembre 1944. Jules Klein En octobre 1940, la famille Victor Klein, arrive à la gare de Sarreguemines en revenant de Charente. On lui interdit de rentrer à Ormersviller, il décide alors de rejoindre Meisenthal d’où est originaire son épouse née Winckler. Il a trois fils, Léon,Jules et Victor, tous les trois auront un ordre de mobilisation pour l’armée allemande. Léon de la classe 1921 sera incorporé de force début 1943 et sera porté disparu sur le front russe le 2 novembre 1943. Son frère Jules devra rejoindre l’armée allemande à Champnier  le 14 août 1943. -  Comment avez-vous réussi à ne pas rejoindre votre unité

A Rimling, beaucoup se sont cachés pour ne pas devenir des soldats allemands

Durant la dernière guerre mondiale, en Moselle, comme en Alsace, de nombreux jeunes ont déserté l’armée allemande, d’autres ont refusé de répondre à leur ordre d’incorporation, ce sont les insoumis, les réfractaires, dont le mérite ne fut ni reconnu par les libérateurs, ni par leur mère patrie, pour laquelle ils avaient mis en danger leur propre vie, comme celle de leur famille. Quand le décret du 19 août 1942 parut, qui stipulait que les Mosellans seraient dorénavant soumis au service militaire dans l’armée allemande, ce fut la consternation et une sourde colère grondait au sein de la population, unanimement révoltée. Mais la sinistre Gestapo veillait au grain et les manifestations de protestation furent très vite, et brutalement, étouffées dans l’oeuf. La population mosellane était à nouveau abandonnée et livrée, malgré elle, à l’occupant qui faisait peu de cas des sentiments patriotiques pour la France. La population, ne pouvait compter que sur-elle mêm

Le chanoine Marcel Schneider, un prêtre novateur

Le chanoine Marcel Schneider, après ses études secondaires, accomplit  l’Arbeitsdienst, puis il  est incorporé de force. Il   déserte l’armée l’allemande, est  fait prisonnier par les Américains, puis termine la guerre en tant que militaire français.   Marcel Schneider,  90 ans, est né le 28 mars 1923 à Guiderkirch. Ses parents tenaient un café-restaurant situé à côté de la chapelle Sainte-Anne. Il fit ses études secondaires   chez les Pères du Saint-Esprit à Neufgrange, puis à Saverne. Le 1er septembre 1939, il accompagne ses parents en Charente et à son retour en 1940, il passe son baccalauréat (Abitur chez les Allemands). Incorporé de force Puis il accomplit   avec la classe 1923   son Abeitsdienst à Oberhausen pendant six mois. «Espérant obtenir un sursis, je m’inscris à l’université de Strasbourg. Hélas arrive la convocation pour l’armée  à Koenigsberg  en Prusse orientale.  Je rejoins après mes classes   un régiment de chars d’assaut “Les tigres” à Modin