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Affichage des articles du février, 2021

Joseph et Denis Schaff, Alphonse Vogel, tombés dans les griffes de la Gestapo

  « Il n’y a pas une région française ayant payé un si lourd tribut à sa patrie entre 1940-1945 et si cher à sa libération » René Cabroz, historien militaire, résistant et ancien de la Brigade Alsace-Lorraine. Joseph et Denis Schaff, deux frères et Alphonse Vogel leur beau-frère, des résistants mosellans qui sont tombés dans les griffes de la Gestapo et ont été envoyés dans les camps de concentration. Les Mosellans qui sous l’annexion de fait de 1940 à 1945 ont été emprisonnés et envoyés dans les camps de concentration ont tous   été très courageux pour défier l’occupant nazi, soit en cachant un malgré-nous ou   un évadé,  soit par des actes de malveillance . 5 812 ont été déportés, dont 2 960 ne sont plus rentrés. A partir du 12 octobre 1943 et jusqu’au 17 août 1944, près de 1 400 Mosellans dont 173 femmes ont été ainsi détenus.   Joseph et Denis Schaff, passeurs de   prisonniers français a été déportés à Dachau. Joseph Schaff Joseph Schaff , charron à Ormersviller, a été expulsé par

Le triste destin d'un FFI forcé à devenir un SS en 1943

 Alors que la Moselle est annexée de fait à partir de   juin   en 1940, 183 041   sur   302 732 reviennent de Charente et de la Vienne pour rejoindre leur village. Hélas 18 communes   du Bitcherland sont rattachées au camp militaire du camp de Bitche et ses habitants sont appelés à remplacer les Mosellans expulsés en novembre 1940 du Saulnois et de la région de Metz Le triste sort, réservé aux nombreux habitants du Bitcherland,   expulsés le 21 novembre 1940 après leur retour de Charente, les a complètement déstabilisés. De plus, quand on est obligé   d’aller habiter   dans une ferme, dont les   propriétaires ont été expulsés   quelques jours avant parce qu’ils sont   francophiles et germanophobes, c’est ahurissant pour ces habitants du Bitcherland. 21 familles originaires de Volmunster, Eschviller, Weiskirch, Schweyen et de Breidenbach sont ainsi expulsés et transplantés à Louvigny près de Metz.   La mésentente entre le père et le fils   Daniel Beck et Jean Beck, deux frères habitants