Emile Beck , originaire d’« Eschviller-Bitcherland » raconte l’épopée des »Bitchois » expulsés dans le Saulnois et la région messine dans son livre : « Quand Louvigny s‘appelait Loweningen » Photo E. Beck De gauche à droite: Alphonse Kirsch, Marthe Beck, Emile Beck, Paulette Haurase, Lucien Beck Expulsés en novembre 1940 Les Allemands demandent aux Mosellans évacués en septembre 1939 de retourner dans leur village. Malgré cette demande, certains resteront en Charente. La plupart prennent la décision de rentrer pour retrouver leur village natal. Ils prennent le train en septembre 1940. En arrivant à Sarrebourg, 9 000 Mosellans de 18 communes du Bitcherland, sont abrités dans différents villages dans le pays sarrebourgeois. Malgré l’interdiction, certains en profitent pour retourner en privé dans leur village. C’est après le 11 novembre 1940 que « les Bitchois » vont occuper les fermes de nombreux villages du Saulnois et de la région messine où les familles indésirables o
Chaussures usées, négligées, vieilles. Elles présentent des traces d'une tentative de réparation faite maison. Un fragment de chambre à air de voiture a été cloué sur la semelle. À première vue, ce sont des déchets sans valeur... à part l'histoire. Je vais vous raconter l'histoire de ces chaussures. Pourquoi ont-elles été conservées et dans quel intérêt? Je les ai vues pour la première fois en 2006 lorsque ma mère les a reçues. Les chaussures appartenaient auparavant à sa sœur Barbara Troć (Henius). Après sa mort, sa fille nettoyait la maison et les a trouvées. Connaissant leur histoire, elle a décidé de ne pas les jeter. En revanche, elle ne voulait pas les garder. Elle les a transmises à ma mère – Anna Muszyńska (Henius). Je me souviens encore du choc intérieur que m’a causé leur vue. Les chaussures appartenaient à mon grand-père, Stefan Henius. Descendant d'émigrés français qui ont quitté la Lorraine en 1817 et s'installèrent sur les terres polonaises. Mon