D’un naturel pudique, je n’aime pas parler de moi, mais j’ai besoin de me confier avec tout ce que j’ai vécu. (1997) Après le décès de mon épouse Monique le 15 août 2005, je me suis retrouvé seul à la maison. Mes trois enfants avaient quitté la maison pour mener leur vie. Je n’avais jamais imaginé de vivre seul à 66 ans. Une renaissance Tout alla mieux quand j’ai commencé à garder ma petite fille Agatha, âgée de trois ans. Elle m’accompagnait partout, car elle savait s’occuper. A cette époque, je réalisais des reportages en dialecte: Wesch-du das? à Télé Cristal. De plus, j’ai essayé d’être plus actif dans les associations. Je me sentais à nouveau plus vivant que jamais. C’est pourquoi il a fallu que je réconcilie l’agir et l’être. Une jeunesse heureuse Ce qui m’a également sauvé, c’est mon enfance heureuse et entourée d’amour. J’étais malheureux quand mon frère René a été mobilisé dans l’armée allemande, car j’étais très proche de lui. Mes soeurs qui o...