La destruction de la rue de Hottviller à Weiskirch
Le bâtiment Jordy est resté en place, mais en face tout a été détruit.
L’armée allemande a réalisé en novembre 1940 l’agrandissement du camp de Bitche. Pour cette raison, elle a exproprié et expulsé dans le Saulnois et la région de Metz tous les habitants de 18
Le retour retardé des habitants
Difficile remise en activité des habitants
C’est ainsi que la plupart des familles ont dû attendre 1946 pour rentrer. Celles restées en Charente n’ont été autorisées à revenir qu’en mai 1946. Pour revenir habiter au village, après le 8 mai 1945, il fallait avoir l’autorisation du maire nommé par l’administration préfectorale. Les premières élections municipales ont seulement eu lieu en 1947. Dans les écoles comme dans les églises les meubles avaient disparu. Dans les maisons laissées à l’abandon durant toute la guerre, soit tout a été volé, soit tout a été détruit. A leur retour après la guerre, de très nombreuses familles ont dû habiter dans les baraquements, sans eau courante, ni toilettes et au début sans électricité.
Restructuration des villages
Comme de nombreux villages étaient détruits à plus de 85 %, l’Etat a exigé un plan d’urbanisme avant le début de la reconstruction. Grâce à ce plan, les rues des villages ont été élargies avec la création d’une place et une nouvelle implantation des maisons. Les fermes ne sont plus mitoyennes pour réduire les incendies de plusieurs maisons à la fois. Tous les habitants n'ont pas apprécié ce chambardement, qui en réalité a donné aux villages un cachet particulier. Volmunster est devenu un vrai bourg pôle. Autour de la mairie et de l’église, les commerces et les services publics ont été implantés, une véritable renaissance. Une place est réservée pour les activités sportives. La reconstruction se terminera par la construction de l’église paroissiale Saint-Pierre qui sera consacrée en 1960, soit 21 ans après l’évacuation en Charente.
Joseph Antoine Sprunck
Photos collection personnelle et de
Germaine Stenger
Joseph Antoine Sprunck