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Adolphe Yvon, peintre de batailles et portraitiste, né à Eschviller

Adolphe Yvon, peintre de batailles et portraitiste, né à Eschviller


 


Photos DR
Adolphe Yvon, est né le 30 janvier 1817 à Eschviller, annexe de Volmunster (Moselle). Son père Pierre Nicolas était receveur des douanes royales à Eschviller et sa mère était née Anne Marie Josepha Neumayer. Adolphe Yvon fit ses études au Collège royal Bourbon à Paris. il débute à Dreux (Eure et Loire) dans l’administration des eaux et forêts. Nommé en novembre 1938 à Paris. Il aurait démissionné de son poste après avoir été admis à l’Ecole des Beaux Arts. Il fréquente l’atelier Paul Delaroche. Comme son maître, il s’oriente vers la peinture religieuse. D'ailleurs le tableau de L'assomption de la Vierge est exposée à l'église  de Geudersheim en Alsace.
Il décroche sa première médaille, puis devient portraitiste. Fait un voyage en Russie en 1846. Son oeuvre maîtresse est la bataille de Koulikowo, peinte en 1850 et achetée par  l’empereur de Russie Nicolas 1er en 1858, qui le nomma membre de l’Académie des beaux arts de Saint-Petersbourg. 

Peintre des batailles







La prise de Malakoff


Le 19 février 1856, la frégate Christophe Colomb le transporte spécialement en Crimée où il débarque le 11 avril 1856. Il y peindra des tableaux célèbres de la Campagne de Crimée dont les plus connus sont : La prise de Malakoff, la Gorge de Malakoff, la Courtine de Malakoff et la Charge Eupatoria.. En 1859, il sera le témoin oculaire de la bataille de Solférino en Italie. Mais ce tableau lui attire la disgrâce de l’impératrice, car Napoléon porte un képi. Elle demande qu’il change  et qu’il porte un bicorne, mais Napoléon IIl  n’approuve pas la demande  de son épouse. Le tableau qui lui valut la gloire fut « Le Maréchal Ney soutenant l’arrière garde à la Retraite de Russie»Pour les critiques de l’époque «Adolphe Yvon a été l’un des bons peintres militaires du Second Empire. Les batailles de beaucoup de peintres  sont sorties de leur cerveau. par contre Adolphe Yvon a su s’affranchir et rendre la vérité toute nue» Adolphe Yvon disait: "J’essayais d’abandonner la tradition conventionnelle et de mettre le spectateur  au beau milieu de la lutte. ce sont les coups portés et rendus eu milieu des fusillades et des explosions d’obus.».


 

A Eschviller, la place centrale, à Paris une rue ainsi  qu’à Volmunster   et l’école élémentaire portent son nom.

Joseph Antoine Sprunck

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