Le départ des réfugiés ukrainiens
Beaucoup de ceux âgés de plus de 80 ans ont vécu cela entre 1939 et 1945 en Europe. Partir avec les valises et laisser tout à la maison, puis revenir et tout est détruit.
Belle comparaison
Un Charentais, dont les parents ont accueilli des Mosellans en septembre 1939, a téléphoné au fils Régis Kler qui nous l'a rapporté : "En accueillant ces Ukrainiens, je réagis comme mes parents qui ont accueilli la famille Kler de Hottviller."
Ceux qui le décident sont à l'abri et ne le vivent pas la condition de réfugié.
Ramassage de couvertures et d'habits pour les réfugiés ukrainiens
Depuis vendredi dernier les dons affluent au Café du Centre où Jeannine Adamzcyk et Brigitte Giansanti accueillent les donateurs et trient les différents objets. La collecte mise en place par la commune en faveur des réfugiés ukrainiens a eu un succès inattendu. En raison de l'affluence des donateurs, l'adjoint Denis Ettighoffer et le conseiller Pierrot Schaff ont renforcé l'équipe « En ce qui concerne les vêtements et les couvertures le stock est suffisant pour le moment grâce à la générosité des habitants. Cependant les produits d’hygiène comme du savon, dentifrice, brosse à dents ainsi que les couches couches pour bébé, le lait en poudre, les petits pots et les denrées alimentaires non périssables comme le riz et des pâtes, des compresses et de produits pharmaceutiques, serviettes hygiéniques, pourront encore être amenés jusqu’à jeudi » nous indique Jeannine Adamzcyk conseillère municipale. Pour le moment, la collecte est organisée jusqu’à jeudi.
Accueil d'une famille ukrainienne à Volmunster
Une première famille ukrainienne, deux femmes et deux enfants, a été accueillie par Thierry Fischer et son épouse à Volmunster.
Mardi matin, Jeannine Adamczyk, conseillère municipale a accompagné les deux femmes adultes aux restos du coeur. C’est suite à l’appel lancé par Cécile Hannemann sur Face book que Jeannine est intervenue. Les familles pour Haspelschied et au Val de Guéblange ont été accueillies suite au même appel. Une deuxième famille est attendue à Volmunster.
Pouvoir subvenir aux besoins des familles
Les habitants de Volmunster et environs ont répondu massivement à l’appel de la Mairie en apportant vivres et vêtements qui ont été acheminés vers les personnes nécessiteuses en Ukraine.
D’autre part, certains habitants de notre commune ont offert l’hospitalité à des familles de réfugiés, dont des enfants d’âge scolaire; il faut à présent aider ces familles qui sont dans le dénuement le plus total.
Chacun pourra déposer ses dons dans une enveloppe avec la mention DON pour l’UKRAINE soit dans la boîte aux lettres de la Mairie ou du Presbytère de Volmunster.
Pour tout renseignement, vous pouvez appeler le 06 76 77 84 67
Accueil de deux enfants ukrainiens à l'école maternelle
Photo Sandrine Fouchs
Ces jeunes Ukrainiennes s'adapteront aussi facilement que les enfants des habitants du Bitcherland qui ont été évacués le 30 septembre 1944 à Nancy.
Jeudi Matin, deux jeunes Ukrainiennes, Alina et Evelina ont fait leur première rentrée à la maternelle Le petit prince de Volmunster. Elles étaient accompagnées de Jean-Michel Heckel, Maire, de Jeanine Adamczyk, conseillère municipale, chargée des affaires sociales, et Virginie Fischer qui a offert un logement à cette famille dans sa maison avec son mari Thierry.
Sébastien Zimmer, secrétaire de mairie leur a offert un cadeau de bienvenue.
Malgré le barrage de la langue, les enfants ont été aux petits soins avec les nouvelles venues.
Alina est scolarisée dans la classe des grands de Bénédicte Weissenbacher et Evelina dans celle des petits de Sandrine Fouchs
Des dons pour le chauffage d'une famille Ukrainienne
Le dimanche 16 octobre à 12 h, à la salle des fêtes de Nousseviller-lès-Bitche, un collectif composé de la commune de Nousseviller-lès-Bitche, du conseil de Fabrique de la paroisse de Volmunster et de l’association Le Cochonnet, invite tous les citoyens à un repas (estomac de porc farci au prix de 13 €). Il sera possible d’emporter les repas. Les bénéfices de cette opération serviront exclusivement à l’achat de combustible pour « réchauffer » durant l’hiver à venir, la famille ukrainienne actuellement réfugiée dans une maison privée de Nousseviller-lès-Bitche
Cet appel a permis d'acheter du fioul nécessaire au chauffage de la famille.
Merci à tous les donateurs.
A la suite de l’invasion russe en février 2022, de nombreuses familles ont quitté l’Est de l’Ukraine Plusieurs ont été accueillies au Bitcherland.
Afin de savoir comment elles vivent, nous avons rencontré à Nousseviller-lès-Bitche, Olga, 47 ans, veuve et mère de cinq enfants. Pour l’interview, Jeannine Adamczyk, conseillère municipale à Volmunster a joué à l’interprète avec son iPhone.
Quand avez-vous décidé de quitter l’Ukraine?
— Quand les Russes ont commencé à bombarder Kramatorsk, des bénévoles nous ont aidés à sortir de la ville. Nous avons roulé deux jours pour atteindre la frontière polonaise que nous avons traversée à pied. Un bus nous a ensuite conduits à la gare pour prendre le train.
Comment se fait-il que vous soyez arrivés au Bitcherland?`
—Mes amis avaient des connaissances à Walschbronn. Certains y habitent, mais il n’y avait pas assez de places pour nous. C’est ainsi que nous avons trouvé cette maison grâce à Madame Jeannine Adamczyk .
Que font actuellement vos enfants?
- Mon fils aîné âgé de 27 est actuellement combattant à Kiev.
Liza, 24 ans est repartie avec ses deux enfants rejoindre son mari qui aidait à l’évacuation des personnes. Mon deuxième fils, âgé de 18 ans est étudiant. Ma fille Liuba, 14 ans, fréquente le collège à Bitche dans un groupe allophone, et Emilia 8 ans est élève à l’école élémentaire de Volmunster.
Comment vous vous plaisez ici?
Je me plais bien ici, mais le problème de la langue et des déplacements sont difficiles à supporter. Tout le monde est gentil avec nous ici, mais il y a une vraie différence de manière de vivre. Malgré tout, je veux retourner en Ukraine, c’est le meilleur pays du monde. Vivre dans un pays étranger, où l’on ne comprend pas la langue, c’est très difficile. De plus, l’allocation que nous touchons ne suffit pas pour payer les factures d’eau et d’électricité. Heureusement que les Restos du coeur nous aident pour la nourriture.
Avez-vous des difficultés administrative?
Oui, il y a des problème pour l’autorisation provisoire de séjour (APS), car je n’ai pas de passeport international, et pour l’avoir je dois aller à Paris à l’ambassade d’Ukraine pour demander ce document, faute de quoi mon autorisation de séjour en France ne sera pas renouvelée. Malgré toutes ces difficultés, je suis très reconnaissante à la France qui nous accueille et que Dieu bénisse ce pays. Je remercie chaleureusement le propriétaire de cette maison et tous ceux qui aident aux Ukrainiens.
Découverte du potage Bortsch,
Pour nous remercier de notre visite, elle nous a servi un café et fait goûter une soupe ukrainienne qu’on appelle Bortsch, dont le goût est excellent. Elle contient surtout des légumes et particulièrement la betterave rouge qui lui donne une forte couleur rouge bordeaux. Elle est aimée, cuisinée, respectée et servie dans tous les foyers. Un déjeuner sans cette soupe en entrée, ne peut être appelé un déjeuner.
Joseph Antoine Sprunck
Tout entretien entre Jeannine Adamczyk (à gauche) et Olga se fait grâce à la l’application Traduire sur l’Iphone.
Le drapeau ukrainien s'inspire des couleurs de la nature qui représentent les principales ressources de ce pays de l'Europe de l'Est. Le bleu symbolise le ciel, mais aussi la richesse des eaux de la mer Noire. Le jaune symbolise le blé.
Joseph Antoine Sprunck