Le Syndicat intercommunal à vocation unique des eaux de Volmunster a été fondé en 1951 et approuvé le 4 septembre1952 .
Il compte aujourd'hui 6 communes:
- Breidenbach et son annexe Olsberg,
- Epping et son annexe Urbach,
- Lengelsheim,
- Nousseviller-lès-Bitche et son annexe Dollenbach,
- Ormersviller
- Volmunster et ses annexes Eschviller et Weiskirch,
- la ferme de Gendersberg (commune de Hanviller)
- la ferme du Nassenwald (commune de Hottviller) er janvier 2023
- soit 2476 habitants à la date du 1 er janvier 2023
Ces six communes ont été déclarées sinistrées à 85 % le 29 août 1945 avec 49 autres du département de la Moselle. Par conséquent, pour la reconstruction, l’élaboration d’un plan d’urbanisme était nécessaire pour délimiter la zone à remembrer.
L’objectif des urbanistes a été de :
- reconstruire de nouvelles maisons, mais les fermes ne seront plus mitoyennes pour éviter les incendies en série
- créer une place centrale avec l’école, la mairie et les commerces
- élargir les rues avec trottoir. canaliser l’eau pluviale, les eaux usées et certains ruisseaux - supprimer le cimetière autour de l’église pour des raisons sanitaires et en créer un nouveau
- créer une aire spéciale pour des activités sportives
- supprimer les abreuvoirs en créant un réseau d’eau potable pour faire disparaître la boue créée par les bestiaux allant à l'abreuvoir matin et soir
En 1952, la pompe eau est remplacée
dans de nombreux villages du Bitcherland
Nouveau réseau d’eau potable
A leur retour après guerre, les habitants cherchaient l’eau aux différents abreuvoirs ou se servaient à leur puits privé. Ils ont été très surpris, mais heureux d'apprendre la mise en place d'un réseau d'eau potable
Afin que tous les habitants des six communes puissent se brancher, il a fallu construire trois châteaux d’eau, alimentés par la station de
pompage installée sur un puits artésien de 65 m de profondeur dans la rue de la Nesselbach. Ces réservoirs ont été construits
- sur les hauteurs de Nousseviller-lès-Bitche
- sur les hauteurs d’Ormersviller
- sur le versant du Langstein
Le comité
Deux conseillers municipaux désignés par chaque conseil formeront le comité avec un président et deux vice-présidents.
Charles Seibert, sera la premier président, puis François Seibert, René Scheid, Pierrot Fouchs.
En 2023,
Daniel Schneider est président,
Jean-Luc Maurer 1er vice-président
Lucien Schneider 2 ème vice-président
Chris Mathi 3 ème vice-président
Les défis du syndicat
Extension des conduites
Lors de la réalisation du lotissement du Rebberg en 1974, il a fallu poser une conduite spéciale partant du château d’eau d’Ormersviller pour alimenter le lotissement du Rebberg qui était a une altitude supérieure au Château d’eau de Volmunster.
Construction d’un nouveau château d’eau
Comme les châteaux d’eau de Volmunster et d’Ormersviller devenaient insuffisants. Le 20 juillet 2011 en mairie de Volmunster le projet de construction de deux nouveaux réservoirs semi-enterrés de 450 m3 non loin de la chapelle Saint-Joseph à Ormersviller présenté par le bureau d’études EGIS Eau a été avalisé par comité du Syndicat d’eau de Volmunster. Le Syndicat des eaux de Volmunster présidé par René Scheid a décidé de construire un nouveau château d’eau potable de 900 m3 à demi-enterré sur les hauteurs de la Burg non loin de la chapelle à Ormersviller.
Un projet unique en Europe
Tout d’abord, le réseau interne a été renforcé par deux conduites d’adduction de diamètre 150 mm (refoulement et distribution) et l’interconnexion avec le réseau de Stadwerke Bliestal en Sarre, dont le château d’eau est situé non loin de l’implantation du nouveau réservoir a été posée entre 2011 et 2013.
La structure sarroise qui n’était pas encore interconnectée à un autre réseau a été très favorable à ce projet et signe une convention avec le Syndicat des eaux le 21 septembre 2012.
Démarche européenne
Vu qu’aucune structure voisine n’a accepté de se connecter, le vice-président Marcel Vogel a pris contact avec la Stadwerke Bliestal et s’est chargé de solliciter la subvention européenne. En effet, l’interconnexion entre deux réseaux différents est réalisé par mesure de sécurité.
Lors de la signature la ministre de l'environnement Anke Rehlinger souligne que "la signature de cet accord est un exemple de collaboration entre une région de la Sarre et de la Lorraine. Je suis reconnaissante envers tous tous ceux qui se sont investis pour ce projet extraordinaire transfrontalier. C’est un exemple de coopération pragmatique, un projet unique en Europe permettant la garantie de l’approvisionnement de l’eau potable. La Sarre le subventionnera à hauteur de 300 000 € . En conclusion je cite un dicton chinois” Il faut creuser le puits, avant d’avoir soif."
Un château d'eau à demi-enterré
Cette démarche transfrontalière a été approuvé par les élus
« L’ensemble de la restructuration des travaux reviennent 3,695 M €. Ils sont subventionnés par le conseil général, Interreg et le bassin Rhin-Meuse. Nous pouvons bénéficier des subventions européennes, vu que nous avons une interconnexion avec le réseau de Stadwerke Bliestal en Sarre. Je viens de déposer à la mairie de Volmunster la demande de permis de construire pour la construction de la station de traitement.» précise le président René Scheid.
«Je me réjouis de la concrétisation de ce projet de restructuration des équipements du Syndicat des Eaux.
C'est un dossier qui était bloqué depuis quelques décennies et cette demande de partenariat financier était vitale pour le syndicat des eaux et pour ses usagers. Le conseil général avait donné son accord dès le premier tour de table, ce qui a permis de trouver une issue favorable grâce à d'autres partenaires notamment.» nous déclare David Suck vice-président du conseil général.
Rénovation du réseau
Vu que le réseau mis en place il y a 70 ans est en mauvais état,
Photos Joseph Antoine Sprunck
David Suck, vice-président, Daniel Schneider, Président, Jean-Luc Maurer vice-président, Daniel Dumoulin, délégué de Nousseviller-lès-Bitche
le Syndicat des eaux de Volmunster a lancé son projet de rénovation du réseau dans les différentes communes en décembre 2022. C’est la seule solution durable aux ruptures qui touchent régulièrement les canalisations, entraînant des dépenses.
Publié le 16 novembre
Joseph Antoine Sprunck